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InSitu n° 33 – Réduire la quantité de contaminants dans les eaux pluviales

Afin d’améliorer la qualité chimique des cours d’eau, des zones humides artificielles ont été installées à proximité de l’Ostwaldergraben, entre Strasbourg et Ostwald. Ces systèmes participent efficacement à la bonne qualité de l’eau ; la pression de contamination qui s’exerce sur eux pourrait (ou pas !) s’alléger si les habitants des quartiers voisins de ces zones humides recouraient plus systématiquement à des modes de transport doux.

Une piste pour diminuer la pression s’exerçant sur ces systèmes de gestion est de diminuer à la source, de
façon préventive, la quantité de contaminants émis dans l’environnement. Ceci diminuerait en retour l’ampleur des opérations de décontamination, typiques d’une gestion curative. Cette idée découle du fait que le contaminant qui perturbe le moins est celui que l’on ne produit pas et que l’on n’a donc pas besoin de gérer. Dans certains cas, l’acteur pertinent pour cette réduction peut être l’industrie productrice du déchet, dans d’autres il peut s’agir de l’utilisateur final. Il semble d’ailleurs raisonnable d’envisager
que des actions conjointes aux deux extrémités de la chaîne augmenteront l’effet de la gestion préventive. Cette opportunité a été étudiée sur le site de l’Ostwaldergraben, cours d’eau urbain situé entre Strasbourg et Ostwald, objet d’une restauration écologique en 2012 et sujet de recherche depuis lors.

Il semble opportun pour étudier la question suivante : comment faire pour réduire la quantité de contaminants à gérer dans les eaux pluviales, et ainsi éviter plus efficacement leur arrivée dans le cours d’eau ?

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Paul Bois, ICUBE UMR 7357 CNRS / Université de Strasbourg (paul.bois@engees.unistra.fr)
Anne Boos, IPHC UMR 7178 CNRS / Université de Strasbourg (anne.boos@unistra.fr)
Olivier Delhomme, ICPEES UMR 7515 CNRS / Université de Strasbourg
(olivier.delhomme@univ-lorraine.fr)
Maurice Millet, ICPEES UMR 7515 CNRS / Université de Strasbourg (mmillet@unistra.fr)
Adrien Wanko, ICUBE UMR 7357 CNRS / Université de Strasbourg / ENGEES (wanko@unistra.fr)

InSitu n° 32 – Composter : une solution universelle pour gérer les déchets organiques ?

Pour atteindre l’objectif de son plan Climat (EMS, 2021 et 2022) de réduire de 50% le tonnage des déchets ménagers d’ici 2030 (par rapport à 2010) l’Eurométropole de Strasbourg programme une infrastructure d’envergure. Après quelques expériences locales dans plusieurs quartiers et communes (par exemple en centre-ville : voir InSitu n°12), la collecte des biodéchets qui a été mise en application dès 2022 dans les communes de moins de 10 000 habitants, se déploiera progressivement dans différentes communes et quartiers. Il s’agit, en équipant les communes de poubelle de tri accueillant les déchets organiques, de limiter le contenu des poubelles bleues qui accueillent actuellement tous les déchets non triés.

Dans le contexte de la consommation de masse qui génère une quantité croissante de déchets, recycler paraît totalement nécessaire d’autant plus que 44% des déchets ménagers sont issus de l’alimentation et des jardins/parcs. Composter apparaît comme une solution universelle pour gérer les déchets organiques.

Qu’en est-il au niveau local ? Comment les incitations à composter sont-elles reçues par les citadins et lesquels appliquent ces injonctions ?

Cette étude réalisée pendant le confinement en 2020 tente de répondre à cette question malgré des conditions difficiles.

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Clothilde Juneaux-Harout, Master 2 en psychologie environnementale/ Université de Nîimes
(clothilde.jumeaux@gmail.com)
Sandrine Glatron, LINCS UMR CNRS 7069 / Université de Strasbourg (sandrine.glatron@unistra.fr)

InSitu n°31 – Piégeage des polluants métalliques des eaux de ruissellement

L’Eurométropole de Strasbourg a installé des filtres plantés de roseaux pour traiter les eaux de ruissellement. Cependant le piégeage des polluants métalliques n’est pas optimal car les micropolluants métalliques tels que le zinc ou le plomb s’accumulent (inSitu n°7 et inSitu n°27).

Des analyses des métaux contenus dans les sédiments de la mare de sédimentation mise en place sur le site d’étude de l’Ostwaldergraben ont permis la détection de nombreux composés métalliques et notamment d’un certain nombre de métaux toxiques : arsenic (As), cadmium (Cd), chrome (Cr), nickel (Ni), plomb (Pb), titane (Ti), vanadium (V) et zinc (Zn).

Pour limiter leur accumulation dans les dispositifs et le risque de relargages incontrôlés de métaux toxiques vers l’environnement, de nouveaux matériaux composites (silice/biopolymère) pouvant éliminer certains métaux toxiques ont été testés sur le site.

Les matériaux développés à l’Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC) pour l’élimination des métaux toxiques sont inspirés de la nature. Ils sont composés majoritairement de silice SiO2, présente dans de nombreux minéraux.

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Caroline BERTAGNOLLI, IPHC UMR CNRS 7178 / Université de Strasbourg (caroline.bertagnolli@unistra.fr)
Paul BOIS, ICUBE UMR CNRS 7357/ Université de Strasbourg / ENGEES /INSA (paul.bois@engees.unistra.fr)
Anne BOOS, IPHC UMR CNRS 7178 / Université de Strasbourg (anne.boos@unistra.fr)
Cléophée GOURMAND, IPHC UMR CNRS 7178 / Université de Strasbourg (cleophee.gourmand@etu.unistra.fr)
Adrien WANKO, ICUBE UMR CNRS 7357 / Université de Strasbourg / ENGEES/ INSA (wanko@unistra.fr)

InSitu n°30 – Des rats à Strasbourg : les citadins face à la lutte intégrée

Comme de nombreuses villes d’Europe, Strasbourg fait face à une apparente prolifération du rongeur Rattus norvegicus. Pour faire face au phénomène, les administrateurs de la ville mettent en place une stratégie préventive, dite lutte intégrée, afin de limiter les actions létales* classiques de lutte contre le rat. L’étude que nous avons menée sur cette question est à la fois ethnographique et biologique.
Le premier volet a consisté à explorer les représentations relatives des rats à Strasbourg au moyen d’entretiens menés dans la ville et sa périphérie et le second volet sonde l’état sanitaire de ces animaux.

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Sandrine Glatron, LINCS UMR CNRS 7069 / Université de Strasbourg (sandrine.glatron@unistra.fr)
Caroline Habold, IPHC UMR CNRS 7178 / Université de Strasbourg (caroline.habold@iphc.cnrs.fr)
Véronique Philippot, LINCS UMR CNRS 7069 / Universtié de Strasbourg (v.philippot@unistra.fr )

InSitu n°29 – Observatoire des sols urbains

La biodiversité des populations végétales présentes en ville évolue dans une large variabilité de conditions environnementales : la température, l’humidité, la composition des sols, la gestion humaine ou l’agencement des bâtiments sont autant de facteurs qui peuvent varier d’un quartier à un autre. Comprendre les processus d’adaptation des organismes à cette variabilité de contextes urbains est essentiel pour concevoir des espaces de nature, des bâtiments, quartiers et villes plus écologiques et résilients. En 2020, nous avons initié un observatoire des diversités taxonomiques, fonctionnelles et génétiques des communautés et populations végétales soumises à des contextes d’artificialisation et de gestion variés (voir InSitu n°17) basé sur 41 sites.

En 2021, l’observatoire des sols urbains a été élargi à 60 sites, en y ajoutant une caractérisation des formes urbaines et de l’intensité de gestion. De plus, une analyse physico-chimique des sols a été réalisée, dont le détail se trouve dans l’article complet à télécharger.

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Etienne Chanez, LIVE UMR CNRS 7362 / Université de Strasbourg (etienne.chanez@live-cnrs.unistra.fr)
Laurent Hardion, LIVE UMR CNRS 7362 / Université de Strasbourg (laurent.hardion@live-cnrs.unistra.fr)
Audrey Muratet, LIVE UMR CNRS 7362 / Université de Strasbourg
(audrey.muratet@live-cnrs.unistra.fr)
Enzo Jugieau, LIVE UMR CNRS 7362 / Université de Strasbourg (enzo.jugieau@etu.unistra.fr)