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InSitu n°39 – SENS’EAU : Sensibiliser les citoyens au suivi de la qualité de l’eau

La prise en compte de l’eau dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU (Organisation des Nations Unies) se justifie par son caractère vital pour l’ensemble de la biosphère et en particulier pour le développement humain ce qui necessite un suivi de la qualité de l’eau. 

Les bases de l’évaluation de la qualité de l’eau sont constituées par deux piliers : la qualité physico-chimique (température, bilan d’oxygène, salinité, état d’acidification et concentration en nutriments) et la qualité biologique s’appuyant sur l’étude des organismes vivants présents, végétaux et animaux. Une eau en bon état est une eau qui permet une vie animale et végétale riche et variée, une eau exempte de produits toxiques, une eau disponible en quantité suffisante pour satisfaire tous les usages et toutes les activités humaines.
Malheureusement, le suivi de la qualité de l’eau demande du temps et des moyens humains et financiers importants qui ne sont pas au rendez-vous, ce qui se traduit par un manque de données régulièrement réparties dans l’espace et dans le temps.

Le projet SENS’EAU vise à acquérir des connaissances spatiales et temporelles fines quant à l’impact du changement climatique sur les surfaces d’eau d’une métropole à travers une démarche participative.

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François BERNIER, Directeur de la Maison pour la Science Alsace, Professeur à l’Université de Strasbourg (francois.bernier@maisons-pour-la-science.org)

Pierre FECHTER, Chargé de Recherche CNRS, UMR7242, (p.fechter@unistra.fr)

Eléa HEBERLE, Chargée de mission pour la Maison pour la Science Alsace (elea.heberle@maisons-pour-la-science.org)

Anne PALLARÈS, enseignante chercheuse à l’Université de Haute-Alsace, Université de Strasbourg, CNRS, laboratoire ICube, UMR7357 (anne.pallares@unistra.fr)

Guilhem PERRIN, étudiant en première année de master gestion de l’environnement à l’Université de Lorraine (gperrin.pro@outlook.fr)

InSitu n°38 – Les bryophytes : quelle diversité en ville ?

La diversité des mousses, appelées également bryophytes, est méconnue en milieu urbain. Notre étude de leur distribution dans les espaces herbacées de l’Eurométropole de Strasbourg a révélé une richesse conséquente de 86 espèces, dont 17 rares pour le Bas-Rhin telles que Rhynchostegium megapolitanum ou Ephemerum recurvifolium. Cette forte diversité s’observe notamment dans les sites caillouteux et peu gérés. Ces résultats confirment le rôle des friches urbaines en tant que refuges et réservoirs de biodiversité en ville.

Les bryophytes sont fonctionnellement distinctes des plantes vasculaires, notamment dans leur gestion
de la ressource en eau. En effet, elles ne possèdent pas de vraies racines et sont poïkilohydriques1 , c’est- à-dire qu’elles peuvent se réhydrater et reprendre leur croissance après un dessèchement extrême. Par le biais de propagules ou de spores, elles sont capables de coloniser facilement des surfaces nues (sol, rocher, tronc). Elles sont donc des espèces pionnières constituant la première étape de la succession écologique dans la dynamique d’un écosystème.

Ce travail a permis d’enrichir significativement la connaissance sur les bryophytes présentes au sein des espaces herbacés de l’Eurométropole de Strasbourg et de comprendre pourquoi les sols urbains sont un vecteur de diversité.

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Thomas Begoc, Université de Strasbourg, LIVE, UMR 7362, CNRS, ENGEES (thomas.begoc@etu.unistra.fr)
Laurent Hardion, Université de Strasbourg, LIVE, UMR 7362, CNRS, ENGEES
(laurent.hardion@live-cnrs.unistra.fr)
Audrey Muratet, Université de Strasbourg, LIVE, UMR 7362, CNRS, ENGEES
(audrey.muratet@live-cnrs.unistra.fr)

InSitu n°37 – Regards sur la trame nocturne dans l’Eurométropole de Strasbourg

Une attention conjuguée pour la biodiversité et pour les économies d’énergie ont conduit les collectivités à réduire la pollution lumineuse dans nos villes. Dès lors, elles se trouvent confrontées aux réticences des citadins avec lesquelles elles doivent composer pour mettre en oeuvre des plans de limitation de l’éclairage public et ainsi favoriser la trame nocturne à Strasbourg et dans l’EMS. Notre projet est d’identifier et de caractériser les ressentis et vécus des citadins confrontés à l’extinction de l’éclairage public en ville et de sonder la compréhension des dispositifs et de la politique publique mise en place, afin d’objectiver un sujet souvent sensible.

Ce double contexte écologique qui conjugue respect des rythmes diurne-nocturne pour la vie de la « nature » et économies d’électricité en contexte de crise énergétique, incite les villes à s’interroger sur les décisions à prendre. Une meilleure connaissance de l’acceptabilité par les citadins des dispositifs possibles avant leur mise en place ou à titre de bilan des tests réalisés à l’hiver 2022-2023, permet d’éclairer la décision publique. Les freins et les arguments positifs formulés par les citadins peuvent ainsi aboutir à proposer des ajustements aux dispositifs d’extinction / réduction de la lumière dans les différents quartiers et communes de l’Eurométropole.

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Sandrine Glatron, LINCS UMR7069 CNRS / Université de Strasbourg (sandrine.glatron@unistra.fr)
Sarah Guillot, étudiante Unistra, (sarah.guillot6@gmail.com)
Adine Hector, Eurométropole de Strasbourg (adine.hector@strasbourg.eu)
Capucine Lavie-Santacruz, étudiante Unistra (laviesantacruz.capucine@gmail.com)

InSitu n°36 – Solenville, mieux connaître les sols vivants urbains

Lorsque l’on parle de nature, on pense à la biodiversité animale et végétale plutôt aérienne ou aquatique. Il est bien rare que l’on se réfère à ce qui peuple le milieu opaque des sols. L’ignorance de ce milieu est plus grande encore en ville où vivent 80% de nos concitoyens des pays industrialisés.

Pourtant, au « naturel », les sols assurent des fonctions essentielles à la vie sur terre : ils régulent le cycle de l’eau, sont parties prenantes dans le cycle du carbone, ont une part importante dans les cycles végétatifs et les chaines trophiques. Ils abriteraient 75% de la biomasse terrestre ; et 26% des espèces connues y vivent (FAO et Selosse). Pour autant, on les connait bien mal : ils sont considérés comme la troisième frontière biotique après les fonds abyssaux et la canopée des forêts équatoriales.

Depuis 2018, Solenville fait avancer la connaissance de la biodiversité des sols vivants urbains grâce à son programme de recherche participative.
Afin de mettre en oeuvre ses vocations, Solenville multiplie les actions auprès des citadins : ateliers, conférences, prélèvements…

A travers cela, la connaissance faunistique des sols vivants urbains Strasbourgeois se développe mais les participants montent aussi en compétence sur les problématiques liées au sol.

L’ensemble de ces connaissances permet d’être un appui aux politiques publiques urbaines environnementales de l’Eurométropole de Strasbourg.

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Sandrine Glatron, LINCS UMR7069 CNRS / Université de Strasbourg (sandrine.glatron@unistra.fr)
Florian Franck-Neumann, animateur Solenville (contact.solenville@gmail.com)

InSitu n°35 – La cartographie des grands et vieux arbres

La cartographie des grands et vieux arbres de Strasbourg n’est pas si évidente qu’il n’y paraît. De prime abord, le terme « Grand et Vieil Arbre » (GVA) apparaît désigner simplement n’importe quel arbre, mort ou vivant, caractérisé par une taille importante ainsi qu’une certaine longévité au sein d’un espace donné. Selon Lindenmayer (2016), les GVA peuvent être définis comme les arbres les plus grands et les plus âgés d’une population d’arbres appartenant à la même espèce, le qualificatif « grand » étant à la fois relié à la taille de l’arbre et au diamètre de son tronc. Mais des caractéristiques plus précises sont en réalité nécessaires. 

Leur importance sur le plan écologique est indéniable mais ils sont aussi particulièrement vulnérables et subissent les pressions de l’urbanisation.

Afin de maximiser leur conservation et de pouvoir impacter les plans de gestion tels que le Plan Canopée, la cartographie des grands et vieux arbres est indispensable. Cet article détaille ce qui caractérise ces grands et vieux arbres ainsi que la méthode de cartographie.

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Pierre-Alexis Herrault, UMR LIVE 7362 CNRS / Faculté de géographie de Strasbourg
(pierre-alexis.herrault@live-cnrs.unistra.fr)
Joeffrey Depp, EuroMétropole de Strasbourg – Service Patrimoine