La ZAEU met régulièrement en ligne des offres d’emploi et de stages venant de ses partenaires.
Le détail de ces offres en cours sont disponible ci-dessous.
Présentation INRAE
L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche rassemblant une communauté de travail de 12 000 personnes, avec 268 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. INRAE se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal. Ses recherches visent à construire des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.
Environnement de travail, missions et activités
Le post-doctorat / La post-doctorante mènera ses recherches dans le cadre du projet européen PLAN’EAT (HORIZON-CL6-2021-FARM2FORK-
Vous serez accueilli-e au sein de l’Unité de Nutrition Humaine de l’INRAE de Clermont-Ferrand/Theix dédiée à l’alimentation préventive et aux stratégies alimentaires et nutritionnelles pour soutenir une longue durée de vie sans incapacité. Un des axes transversaux de l’unité est aussi orienté vers la durabilité des sources alimentaires, notamment en relation avec « Produits végétaux, santé et alimentation durable ».
Dans l’équipe, vous serez plus particulièrement en charge de :
Sur un plan local :
- Co-construire et co-animer un living lab au sein du Programme Alimentaire Territoriale du Grand Clermont/Parc Naturel Régional Livradois-Forez, impliquant différentes parties prenantes (scientifiques, éducation, décideurs politiques, professionnels de santé, restauration collective, agriculteurs, associations…)
- Mener des enquêtes (sociologiques) de terrain auprès d’enfants/adolescents (6-15 ans) pour la cartographie des comportements alimentaires, potentiellement extensibles aux parents et employés des écoles (primaires et collèges) : questionnaires, collecte de données qualitatives et quantitatives, caractérisation de l’environnement alimentaire (images, photos, vidéos…)
- Co-développer et tester une boîte à outils pour améliorer la durabilité des comportements alimentaires auprès d’enfants/adolescents (6-15 ans) ; animation d’ateliers participatifs
- Rédiger les comptes-rendus des réunions et rapports intermédiaires, et les publications scientifiques
Sur un plan européen :
- Contribuer, en collaboration avec le consortium de 10 pays, à :
- Organiser/participer à de nombreuses réunions (en anglais) avec le consortium européen et les autres living labs
- Analyser et comprendre les facteurs et moteurs influençant les comportements alimentaires
- Analyser les impacts environnementaux, sociaux et sanitaires des choix alimentaires
- Développer des outils et de stratégies efficaces pour améliorer les comportements alimentaires
- Rédiger les comptes rendus des réunions, des rapports intermédiaires et des publications scientifiques
Formations et compétences recherchées
Formation recommandée : Doctorat en sociologie de l’alimentation et/ou recherche collaborative/participative des systèmes agri/agro-alimentaires et territoires, ou doctorats connexes à ces thématiques
Connaissances souhaitées : Démarche participative, sociologie de l’alimentation, comportements alimentaires, alimentation préventive et durable, approche systémique
Expérience appréciée : 1-2 ans de recherche collaborative/démarche participative ou de sociologie au sein de la chaîne agri/agro-alimentaire ou auprès des enfants
Aptitudes recherchées : Enquêtes sociologiques de terrain, recherche participative, animation et coordination scientifiques (aptitude au dialogue, au consensus et à la ‘diplomatie’), analyse de données scientifiques, rédaction scientifique, anglais avancé (B2) ou autonome (C1)
Il est recommandé au candidat / à la candidate d’être motorisé(e) (permis B).
Votre qualité de vie à INRAE
En rejoignant INRAE, vous bénéficiez (selon le type de contrat et sa durée) :
– jusqu’à 30 jours de congés + 15 RTT par an (pour un temps plein)
– d’un soutien à la parentalité : CESU garde d’enfants, prestations pour les loisirs ;
– de dispositifs de développement des compétences : formation, conseil en orientation professionnelle ;
– d’un accompagnement social : conseil et écoute, aides et prêts sociaux ;
– de prestations vacances et
– d’activités sportives et
– d’une restauration collective.
Modalités pour postuler
Contexte et problématique
Le secteur des transports est le principal émetteur de gaz à effet de serre en France avec 31% des émissions, et de polluants atmosphériques dangereux pour la santé : 63% d’oxydes d’azote (NOx) et 15% de particules PM10. Pour honorer leurs engagements climatiques, la France et l’Union Européenne visent une transition vers des véhicules et carburants moins émetteurs que les véhicules à moteur thermiques utilisant de l’essence et du diesel, et qui reposent sur des énergies
renouvelables. C’est dans cet objectif que des politiques françaises et européennes de soutien à ces nouvelles sources d’énergie ont été mises en place depuis 2009. Leur production et consommation d’énergies renouvelables ont significativement augmenté ces dernières années. S’ajoute aujourd’hui un contexte économique et géopolitique particulier qui entraine une hausse des prix de l’énergie fossile, rendant ces alternatives d’autant plus attractives.
Introduits par la LOM en 2019, les quotas de verdissement des flottes publiques et privées lors du renouvellement des véhicules vont monter en puissance dans les prochaines années. La Loi Climat et Résilience a renforcé ces quotas pour accélérer la transition énergétique du parc. A partir de 2025, il sera interdit de mettre en circulation dans les métropoles des bus neufs roulant à l’essence ou au diesel. Ainsi, pour assurer la transition écologique des flottes, le transport urbain doit se passer de ces carburants. Le choix entre motorisation bio-GNV, hydrogène ou électrique s’avère complexe. La décision va impliquer des millions d’euros d’investissement, engager pour une dizaine d’années les agglomérations dans une technologie qu’elles doivent choisir. Il s’agit d’un véritable enjeu économique et financier pour les collectivités de manière générale.
De nombreuses collectivités enclenchent des plans de renouvellement des flottes de véhicules (bus, autocars, bennes à ordures ménagères, etc.) afin qu’elles soient plus vertueuses pour le climat et la qualité de l’air. Dijon Métropole est la première Métropole à convertir l’intégralité de ses véhicules lourds à l’hydrogène : 230 bus et bennes à ordures ménagères rouleront d’ici à 2030 à l’hydrogène vert. Grenoble Alpes Métropole fait le choix du biogaz avec une large promotion de cette énergie, en
appelant notamment les collectivités et industries à signer une tribune pour une réglementation européenne favorable au biogaz. Saint-Nazaire, la CARENE et la Stran (acteur de la mobilité sur Saint-Nazaire et la CARENE) ont fait le choix de l’électrique avec 40 premiers bus à propulsion électrique entre 2025 et 2027 puis 40 autres entre 2028 et 2035. L’enveloppe prévue est de 48
millions d’euros, comprenant le chantier de construction des deux lignes hélYce et l’achat progressif des éléments de la future flotte. La RATP et Ile de France Mobilité ont fait le choix d’un mix électrique et biométhane dans le cadre du programme bus2025 qui vise le remplacement de 4 700 bus diesel entre 2015 et 2025 . La Rochelle agglomération a fait le choix du mix énergétique avec l’acquisition en 2021 de 14 bus à faibles émissions : 4 hybrides, 3 électriques et 6 au GNV ou bioGNV
qui vont intégrer sa flotte de plus de 150 unités.
L’Alliance souhaite réaliser une étude pour comprendre l’émergence des choix des collectivités et accompagner celles dont les choix ne sont pas encore définis vers les énergies choisies : biogaz, hydrogène vert, électricité, mix.
Objectifs du stage
Le stage consiste à :
- Comprendre les choix des collectivités, les arguments qui les orientent, les déconstruire si
nécessaire grâce à un état de l’art des connaissances sur ces nouvelles technologies,
notamment leur l’impact environnemental et sur la qualité de l’air. - Réaliser et envoyer un bref questionnaire à destination des collectivités du réseau pour
connaître leurs projets de renouvellement de flottes : leurs problématiques, leur état
d’avancement, leurs choix et les raisons de ces choix (économique, ressources du territoire,
autres), savoir qui au sein de la collectivité pilote ce projet, et avec quels partenaires … - Suite à l’analyse de ce questionnaire, identifier des collectivités et les personnes
décisionnaires associées (dont le processus décisionnel est avancé, et de manière à avoir une
représentativité des énergies choisies) et enquêter plus précisément auprès d’elles sur les
méthodes qu’elles ont adopté pour définir leurs stratégies de renouvèlement. La sélection
des collectivités s’effectuera de manière à avoir un panel suffisant de choix différents, mais
également des points de comparaisons possibles sur des choix similaires. - Réaliser des entretiens avec la personne décisionnaire identifiée dans la collectivité pour
comprendre les raisons qui ont amené à choisir une énergie en particulier : biogaz,
l’électricité, l’hydrogène, ou un mix énergétique. - Dresser une liste des connaissances mobilisées, et des arguments utilisés pour défendre le
choix effectué, et confronter les arguments aux dernières recherches scientifiques, qui
existent sur le sujet, notamment en matière environnementale. - Proposer ensuite un rapport d’étude à ce sujet, ainsi qu’un webinaire pour présenter les
résultats.
Profil recherché
Etudiant.e de Master 2 en sciences sociales ou de la communication intéressé.e par les approches d’analyse comportementale et environnementale.
Modalités pratiques
Localisation et encadrement du stage
L’étudiant-e sera basé dans les locaux du Laboratoire Image Ville Environnement (LIVE) à Strasbourg.
Il-elle sera encadré-e par Nadège Blond (Chercheuse CNRS) et Sandrine Glatron (Directrice de recherche CNRS).
Indemnisations
Indemnité de stage forfaitaire soit environ 591€/mois.
Durée du stage
5-6 mois selon calendrier du master de provenance, entre Février et août 2023. À préciser avec le(la) candidat(e).
Modalités et date limite de candidature
Les candidatures sont à envoyer dès que possible et avant le 23 janvier sous forme d’un CV et d’une
lettre de motivation à nadege.blond@live-cnrs.unistra.fr et sandrine.glatron@misha.fr
La participation citoyenne dans les projets scientifiques se fait de plus en plus courante depuis
deux décennies et est présentée comme un renouveau des relations science-société Celle-ci résulte d’une
volonté des citoyen-nes d’être davantage associés aux recherches les concernant mais également d’une
sollicitation des citoyens par la recherche très souvent pour de la collecte de données.
De par leur dimension transversale les sciences participatives constituent une discipline pouvant
être mobilisée de façon plus ou moins importante dans plusieurs domaines scientifiques. OZCAR
rassemble des projets de recherche représentatifs de différentes disciplines, qui sont explorées sur des
territoires géographiques divers en termes de taille (de la commune à l’échelle régionale) et de
localisation.
Les résultats d’un questionnaire principalement destiné aux responsables d’observatoires et de
sites du réseau OZCAR sur la période du 9 juin au 13 juillet 2022 ont permis de mettre en lumière un
intérêt général des équipes à l’idée de participer à la maturation d’un projet participatif dans OZCAR.
Au cours de ce stage, il est proposé d’élaborer la feuille de route d’une dimension participative commune
au sein des recherches menées dans les observatoires d’OZCAR.
Le stage repose sur trois principales missions :
Méthodologique : Identifier les contours ainsi que le format que pourrait prendre le projet
fédérateur et proposer une méthodologie générale de mise en œuvre de projets de sciences participatives
au sein de la communauté. Cela passera par l’étude des initiatives de sciences participatives existantes
autour des observatoires.
Apprentissage – Médiation : Mieux informer (voire sensibiliser) les membres de la
communauté OZCAR sur ce que sont les sciences participatives en présentant des expériences réussies,
Il s’agit en identifiant les conditions de réussite de développer un intérêt et un engouement autour du
sujet. Il sera donc à ce niveau question de travailler en lien avec ce qui se fait dans les zones ateliers et
le Muséum National d’Histoire Naturelle.
Prospective : Les activités d’OZCAR se structurent petit à petit autour de l’infrastructure
européenne eLTER (construction européenne des observatoires de la zone critique) avec une feuille de
route incluant un volet relatif aux sciences participative. Le stage permettra de travailler à construire des
propositions d’actions dans ce cadre.
Partenaires porteurs du stage :
Observatoire AMMA-CATCH,
SNO Observil , Observatoire Pérenne de l’Environnement (OPE).
Partenaires en vue pour le (volet apprentissage) : (Citique, Muséum national d’Histoire naturelle , ZA
Bretagne, ZAEU Strasbourg)
Modalités pratiques
Début souhaité : Mars 2023 au plus tard.
Date limite de candidature : 31 janvier 2022
Lieu : Université Gustave Eiffel – Laboratoire Eau et Environnement – Nantes, Bouguenais
Durée : 6 mois.
Niveau /profile : Master 2 – Géographie, Aménagement, Environnement, Développement durable, Participation, société
Candidatures (CV+LM) à envoyer à :
• Jules Sekedoua KOUADIO jules.kouadio@univ-eiffel.fr
• Fabrice RODRIGUEZ fabrice.rodriguez@univ-eiffel.fr
• Catherine Galy catherine.galy@andra.fr