Le Groupe « Alimentation et déchets » s’attache à mettre en lumière comment les projets territoriaux autour de l’alimentation durable et de la gestion des déchets peuvent contribuer à la transition écologique. Ces projets sont aussi bien portés par les politiques publiques qu’initiés par des citoyens.
La question de l’économie circulaire est également soulevée avec plusieurs entrées : la distribution localisée des produits alimentaires (en circuits courts) ou l’utilisation des matières produites dans le cadre de pratiques comme le compostage.
Ainsi, nous étudions les cycles biologiques et les processus biophysiques mobilisés. Mais nous questionnons également les processus sociaux et culturels ainsi que les politiques (du local à l’international) qui ont trait à l’alimentation durable et à la gestion des déchets. Les questionnements sur la gouvernance alimentaire, la souveraineté, même théorique, l’équité ou la justice traversent nos études et initiatives de recherche-actions.
Ces problématiques de l’alimentation et de la gestion des déchets traversent le quotidien de tous les citadins. Aussi, ils nous paraît important de les associer aux processus de connaissance et aux expérimentations que nous mettons en place. Nous menons plusieurs démarches participatives permettant d’enrichir les données mais aussi d’amener à une réflexion collective et partagée les divers acteurs du territoire (chercheurs, gestionnaires, citadins).
Objectifs
Le groupe mène ses recherches avec une question en tête :
Comment relever le défi de nourrir des urbains toujours plus nombreux et de traiter leurs déchets en pesant a minima sur les écosystèmes ?
Nous étudions deux grands périmètres d’action : l’approvisionnement de la ville en produits agricoles d’une part, la collecte et la valorisation des déchets d’autre part. Ces périmètres sont divisés en questionnement plus spécifiques sur :
- la relocalisation des productions alimentaires impliquant de multiples formes de partenariats entre producteurs et consommateurs dans les « circuits courts »
- la production localisée de fruits et légumes sur le territoire urbain : où, qui est comment ? Quel sens cela peut-il prendre pour les citadins ?
- la projection d’une ville nourricière, en théorie ou en pratique
- l’émergence de nouvelles formes de production comme l’agriculture hors‐sol
- la réduction du gaspillage via de nouvelles formes de partage
- le recyclage
- le développement du compostage ou la réutilisation de la biomasse des boues d’épuration
Retrouvez les projets en cours du groupe sur la page Projet en cours
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