Pour atteindre l’objectif de son plan Climat (EMS, 2021 et 2022) de réduire de 50% le tonnage des déchets ménagers d’ici 2030 (par rapport à 2010) l’Eurométropole de Strasbourg programme une infrastructure d’envergure. Après quelques expériences locales dans plusieurs quartiers et communes (par exemple en centre-ville : voir InSitu n°12), la collecte des biodéchets qui a été mise en application dès 2022 dans les communes de moins de 10 000 habitants, se déploiera progressivement dans différentes communes et quartiers. Il s’agit, en équipant les communes de poubelle de tri accueillant les déchets organiques, de limiter le contenu des poubelles bleues qui accueillent actuellement tous les déchets non triés.

Dans le contexte de la consommation de masse qui génère une quantité croissante de déchets, recycler paraît totalement nécessaire d’autant plus que 44% des déchets ménagers sont issus de l’alimentation et des jardins/parcs. Composter apparaît comme une solution universelle pour gérer les déchets organiques.

Qu’en est-il au niveau local ? Comment les incitations à composter sont-elles reçues par les citadins et lesquels appliquent ces injonctions ?

Cette étude réalisée pendant le confinement en 2020 tente de répondre à cette question malgré des conditions difficiles.

Article complet et auteurs

Pour télécharger l’article complet : InSitu n°32 – Composter : une solution universelle

Découvrez le groupe Alimentation et déchets

Clothilde Juneaux-Harout, Master 2 en psychologie environnementale/ Université de Nîimes
(clothilde.jumeaux@gmail.com)
Sandrine Glatron, LINCS UMR CNRS 7069 / Université de Strasbourg (sandrine.glatron@unistra.fr)