InSitu n°25 – Suivi et prédiction de la qualité de l’air intérieur

Nous passons environ 90 % de notre temps dans des environnements intérieurs (à la maison, dans les
transports, au travail, dans les lieux de loisirs et de commerces). Nous y sommes exposés à une grande
diversité de polluants nocifs pour notre santé : composés organiques volatiles (COVs) ou semi-volatiles
(COSVs), composés inorganiques (oxyde d’azote, etc.), aérosols, etc. L’air est ainsi parfois plus pollué à l’intérieur qu’à l’extérieur. Seulement, des variations dans l’occupation du bâtiment, des changements d’activités au sein et autour du bâtiment font fortement varier la qualité de l’air intérieur. Ainsi, effectuer le suivi et la prédiction de la qualité de l’air intérieur sur une multitude de polluants et dans un contexte fluctuant est encore un défi.

La méthodologie MS-MIAQ (Measure-Modelling for Monitoring Indoor Air Quality) développée dans le cadre de la thèse de Dr. Corentin Berger a été appliquée dans le projet MIAQ pour capturer les grandes variabilités temporelles de la qualité de l’air intérieur.

L’enjeu est d’être en mesure d’anticiper les changements éventuels dans le fonctionnement du bâtiment pour mieux prévoir sa qualité de l’air intérieur. A termes, c’est aussi de trouver les solutions pour limiter l’exposition des occupants.

L’étude peut être résumée de la manière suivante :

Article complet et auteurs

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Découvrez le groupe Energie, Pollution de l’air, Climat

Nadège Blond, Chercheur CNRS, Laboratoire Image Ville Environnement – LIVE
(nadege.blond@live-cnrs.unistra.fr)
Corentin Berger, Doctorant, Laboratoire Image Ville Environnement – LIVE
(corentin.berger@live-cnrs.unistra.fr
Jean-Luc Ponche, Enseignant-Chercheur UNISTRA, Laboratoire Image Ville Environnement – LIVE
(ponche@unistra.fr)
Didier Hauglustaine, Directeur CNRS, Laboratoire des Sciences du Climat et Environnement
(didier.hauglustaine@lsce.ipsl.fr)
Alice Micolier, Chargée de projet scientifique à Octopus Lab (alice@octopuslab.fr)
Maxence Mendez, Président et fondateur d’Octopus Lab (maxence@octopuslab.fr)

InSitu n°18 – Les représentations sociales de la pollution de l’air à Strasbourg

Les populations urbaines sont toujours exposées à des niveaux de pollution dangereux pour leur santé. Et ce, malgré une tendance, dans les pays industrialisés, à la réduction des émissions de polluants dans l’atmosphère. Dans ce contexte, outre les recherches portant sur les phénomènes physiques, la ZAEU s’est engagée
depuis plusieurs années à étudier les « représentations sociales » des risques et particulièrement les représentations sociales de la pollution de l’air. En effet, la manière dont la lutte contre les pollutions et le réchauffement climatique s’organise est corrélée aux représentations qu’en ont les acteurs sociaux. Ces dernières déterminent aussi grandement les politiques et leur acceptation par la société.

L’hypothèse à l’origine de notre enquête est que les représentations sociales de la pollution de l’air et des risques encourus peut fortement influencer les modes de vie. En outre la compréhension des facteurs influençant ces représentations peut aider à mieux définir des stratégies de réduction de la pollution de l’air.
Les résultats que nous présentons ici s’appuient sur diverses enquêtes par des chercheurs de l’Université de Strasbourg.

Pour télécharger l’article complet : N18 Pollution de l’air 

Référence bibliographique :

Blond N., Cristancho N. & Glatron S. (2021) « Les Strasbourgeois face à la pollution de l’air ».
En collaboration avec le service « Gestion prévention des risques environnementaux » de l’EMS :
Laurent SIRY, Lucile CELLIE

InSitu n°15 – Climat urbain et besoins en chauffage des bâtiments

Climat urbain et besoins en chauffage des bâtiments

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L’énergie consommée en milieu urbain l’est essentiellement dans les secteurs du bâtiment (résidentiel/tertiaire) et des transports (respectivement environ 40% et 30% de la part totale). L’utilisation d’énergie dans les bâtiments concerne principalement la régulation thermique* : 75 % de l’énergie servent au chauffage et à la climatisation. Cette activité est responsable d’environ 25 % du total des émissions de CO2 (contre 28 % pour les transports). L’évaluation des besoins en énergie des bâtiments est un enjeu majeur des planifications territoriales et des politiques de transition énergétique pour suivre aussi bien la trajectoire des reductions des consommations/besoins en énergie et des émissions de polluants, que pour aider au dimensionnement de nouvelles infrastructures de productions d’énergies renouvelables.

Référence bibliographique :
Blond N., Kohler M. & A. Clappier (2021) « Climat urbain et besoins en chauffage des bâtiments », In Situ, n °15.

InSitu n°4 – Capteurs passifs de l’ammoniac atmosphérique en zone urbaine

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L’ammoniac provient essentiellement de certaines pratiques agricoles telles que le stockage et l’épandage des effluents d’élevage sous forme de lisiers et l’utilisation d’engrais azotés. Avec 650 000 tonnes en 2010, la France est le premier émetteur d’ammoniac de l’Union européenne et il est produit à 97 % par l’agriculture (CITEPA / Rapport SECTEN 2013) et à 77 % par l’élevage (principalement bovin, mais aussi avicole et porcin). Ces émissions ont un impact sur la qualité de l’air dans les zones urbaines. Les émissions urbaines de NH3 proviennent du transport routier et de certains processus industriels.

La commission CEN TC 264 « Qualité de l’air » envisage d’introduire la mesure de l’ammoniac dans l’air ambiant comme futur sujet de travail, dans l’optique d’élaborer un document normatif européen.

Référence bibliographique : Millet M. & Delhomme O. (2017) Capteurs passifs de l’ammoniac atmosphérique en zone urbaine, In Situ, n°4

Mise à jour le 1er décembre 2020