InSitu n°29 – Observatoire des sols urbains

La biodiversité des populations végétales présentes en ville évolue dans une large variabilité de conditions environnementales : la température, l’humidité, la composition des sols, la gestion humaine ou l’agencement des bâtiments sont autant de facteurs qui peuvent varier d’un quartier à un autre. Comprendre les processus d’adaptation des organismes à cette variabilité de contextes urbains est essentiel pour concevoir des espaces de nature, des bâtiments, quartiers et villes plus écologiques et résilients. En 2020, nous avons initié un observatoire des diversités taxonomiques, fonctionnelles et génétiques des communautés et populations végétales soumises à des contextes d’artificialisation et de gestion variés (voir InSitu n°17) basé sur 41 sites.

En 2021, l’observatoire des sols urbains a été élargi à 60 sites, en y ajoutant une caractérisation des formes urbaines et de l’intensité de gestion. De plus, une analyse physico-chimique des sols a été réalisée, dont le détail se trouve dans l’article complet à télécharger.

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Découvrez le groupe Nature en ville

Etienne Chanez, LIVE UMR CNRS 7362 / Université de Strasbourg (etienne.chanez@live-cnrs.unistra.fr)
Laurent Hardion, LIVE UMR CNRS 7362 / Université de Strasbourg (laurent.hardion@live-cnrs.unistra.fr)
Audrey Muratet, LIVE UMR CNRS 7362 / Université de Strasbourg
(audrey.muratet@live-cnrs.unistra.fr)
Enzo Jugieau, LIVE UMR CNRS 7362 / Université de Strasbourg (enzo.jugieau@etu.unistra.fr)

InSitu n° 28 – Les enjeux de la pollution lumineuse

La pollution lumineuse n’est pas un problème récent. Ce sont les astronomes qui, les premiers, constatent, s’inquiètent et alertent de la disparition du ciel nocturne causée par un éclairage artificiel de plus en plus gênant. Nous savons aujourd’hui que ce phénomène a également des conséquences dramatiques sur la faune, la flore et la santé humaine.
Dans ce contexte, la Ville de Strasbourg a acheté une image satellite nocturne à très haute résolution spatiale de son territoire, prise le 25 mars 2020 à environ 22 heures. Cette image a été analysée et couplée à deux bases de données de l’éclairage public pour établir un premier état des lieux de la pollution lumineuse sur le territoire.

Dans une perspective plus écologique, cette étude a exploré l’impact que cette pollution a sur les zones protégées que sont les réservoirs de biodiversité de la Trame Verte et Bleue . Ces réservoirs sont définis comme étant « des zones dans lesquelles la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée ».

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Pour télécharger l’article complet : InSitu 28 – Les enjeux de la pollution lumineuse : Etat des lieux de la trame noire à l’Eurométropole de Strasbourg

Découvrez le groupe Occupation des sols

Mathilde Mauger-Vauglin, diplômée du Master 2 Géographie Numérique, Université de Lyon
(mathilde.vauglin@gmail.com)
Éric Maire, Laboratoire Image Ville Environnement (LIVE) UMR CNRS 7362 / Université de Strasbourg
(eric.maire@live-cnrs.unistra.fr)
Anne Puissant, LIVE UMR CNRS 7362 / Université de Strasbourg (anne.puissant@live-cnrs.unistra.fr)
Grzegorz Skupinski, LIVE UMR CNRS 7362 / Université de Strasbourg (grzegorz.skupinski@live-cnrs.unistra.fr)
Adine Hector, Ville et Eurométropole de Strasbourg – Ecologie du territoire (Adine.HECTOR@strasbourg.eu)
Mina Charnaux, Ville et Eurométropole de Strasbourg – Ecologie du territoire (mina.CHARNAUX@strasbourg.eu)
Sébastien Wehrle, Ville et Eurométropole de Strasbourg – Géomatique (Sebastien.WEHRLE@strasbourg.eu)
Marion Vilain, Ville de Strasbourg – Eclairage public (Marion.VILAIN@strasbourg.eu)

InSitu n° 27 – Un analyseur portable à fluorescence X pour quantifier la pollution métallique des eaux de ruissellement

Les eaux pluviales se chargent de polluants lorsqu’elles ruissellent sur les routes, aussi est-il est nécessaire de gérer et traiter efficacement des eaux de ruissellement. En ville, les eaux pluviales sont prises en charge par les réseaux « tout-tuyau » qui évacuent l’eau vers les stations d’épuration via les canalisations.

L’urbanisation croissante cause une imperméabilisation des sols qui :
i) accroît les flux de ruissellement d’eaux pluviales vers les stations d’épuration,
ii) sature les réseaux et,
iii) augmente les risques d’inondation et de pollution des milieux.

Dans ce contexte, les Solutions Fondées sur la Nature pour gérer les eaux pluviales sont de plus en plus
utilisées en milieu urbain par les collectivités publiques.

Après 11 ans de fonctionnement, l’impact du vieillissement de la zone humide sur ses fonctionnalités reste à préciser car les retours d’expérience sur de telles solutions fondées sur la nature manquent, notamment concernant l’accumulation des éléments-traces métalliques dans le substrat des filtres plantés de roseaux âgées d’une dizaine d’années et recevant uniquement des rejets urbains par temps de pluie.
Afin d’évaluer cette éventuelle accumulation, nous avons mené un diagnostic de la pollution métallique stockée au sein des filtres plantés de roseaux à l’aide d’un analyseur portable à fluorescence X (pXRF).
L’objectif est le développement d’une méthodologie de mesures insitu et ex-situ, utilisable en routine afin de réaliser des campagnes régulières de suivi de l’évolution de ces systèmes au cours du temps,
montrant ainsi l’intérêt du pXRF pour des campagnes de diagnostic ou de prédiagnostic.

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Éloïse Lenormand, ENGEES, ICUBE CNRS UMR 7357 / Université de Strasbourg, eloise.lenormand1@engees.unistra.fr
Coralie Kustner, ICUBE CNRS UMR 7357 / Université de Strasbourg, coralie.kustner@etu.unistra.fr
Isabelle Combroux, LIVE UMR CNRS 7362 / Université de Strasbourg, combroux@unistra.fr
Adrien Wanko LIVE UMR CNRS 7362 / Université de Strasbourg, wanko@unistra.fr

InSitu n°26 – Le nourrissage des animaux sauvages en ville

Le nourrissage d’animaux sauvages en ville, phénomène mondial croissant, questionne. Si des sociologues estiment qu’il permet aux citadins une certaine expérience de nature, des biologistes montrent qu’il est néfaste à la santé animale et potentiellement risqué pour les nourrisseurs. Alors, «nourrir or not nourrir ? », telle est la question.

À cette fin, l’enquête s’est intéressée à :
(1) identifier les mécanismes impliqués dans ce comportement humain qu’est le nourrissage des animaux sauvages en ville, ses motivations et ses modalités,
(2) évaluer la perception citoyenne et l’efficacité de la campagne d’information lancée à Strasbourg simultanément à cette étude,
(3) comparer la politique de la ville avec les mesures homologues menées en France (par souci de concision, ce dernier point ne sera pas présenté ici).

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Pour télécharger l’article complet : InSitu 26 – Le nourrissage des animaux sauvages

Découvrez le groupe Nature en ville

Jean-Yves Georges, Directeur de recherche CNRS, IPHC (georges@iphc.cnrs.fr)
Rémi Barbier, Professeur à l’ENGEES, directeur de l’UMR GESTE (remi.barbier@engees.unistra.fr )
Mina Charnaux, Chargée de mission « Ville Nature et Zéro pesticide », Ville et l’Eurométropole de Strasbourg (mina.charnaux@strasbourg.eu)
Philippe Hamman, Professeur à Université de Strasbourg, SAGE, (phamman@unistra.fr )
Adine Hector, Responsable Département Ecologie du Territoire à la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg
(adine.hector@strasbourg.eu)
Marie-Laure Rizzi, Chargée de mission « Animal en Ville »,Ville et l’Eurométropole de Strasbourg
(marie-laure.rizzi@strasbourg.eu)

InSitu n°25 – Suivi et prédiction de la qualité de l’air intérieur

Nous passons environ 90 % de notre temps dans des environnements intérieurs (à la maison, dans les
transports, au travail, dans les lieux de loisirs et de commerces). Nous y sommes exposés à une grande
diversité de polluants nocifs pour notre santé : composés organiques volatiles (COVs) ou semi-volatiles
(COSVs), composés inorganiques (oxyde d’azote, etc.), aérosols, etc. L’air est ainsi parfois plus pollué à l’intérieur qu’à l’extérieur. Seulement, des variations dans l’occupation du bâtiment, des changements d’activités au sein et autour du bâtiment font fortement varier la qualité de l’air intérieur. Ainsi, effectuer le suivi et la prédiction de la qualité de l’air intérieur sur une multitude de polluants et dans un contexte fluctuant est encore un défi.

La méthodologie MS-MIAQ (Measure-Modelling for Monitoring Indoor Air Quality) développée dans le cadre de la thèse de Dr. Corentin Berger a été appliquée dans le projet MIAQ pour capturer les grandes variabilités temporelles de la qualité de l’air intérieur.

L’enjeu est d’être en mesure d’anticiper les changements éventuels dans le fonctionnement du bâtiment pour mieux prévoir sa qualité de l’air intérieur. A termes, c’est aussi de trouver les solutions pour limiter l’exposition des occupants.

L’étude peut être résumée de la manière suivante :

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Nadège Blond, Chercheur CNRS, Laboratoire Image Ville Environnement – LIVE
(nadege.blond@live-cnrs.unistra.fr)
Corentin Berger, Doctorant, Laboratoire Image Ville Environnement – LIVE
(corentin.berger@live-cnrs.unistra.fr
Jean-Luc Ponche, Enseignant-Chercheur UNISTRA, Laboratoire Image Ville Environnement – LIVE
(ponche@unistra.fr)
Didier Hauglustaine, Directeur CNRS, Laboratoire des Sciences du Climat et Environnement
(didier.hauglustaine@lsce.ipsl.fr)
Alice Micolier, Chargée de projet scientifique à Octopus Lab (alice@octopuslab.fr)
Maxence Mendez, Président et fondateur d’Octopus Lab (maxence@octopuslab.fr)