Le sol urbain est perçu comme une surface à aménager depuis que le citadin s’est coupé de la nature. Il bénéficie d’une attention nouvelle de la part des scientifiques. Avec le développement de pratiques vertes collectives à Strasbourg, la question du sol, sous l’angle socio-écologique, interroge les pratiques du compostage et du jardinage. Nous avons donc sondé les savoirs mobilisés par les usagers des sols urbains afin de connaître les savoirs mobilisés à travers leurs pratiques
Après l’évaluation de la macrofaune du sol de jardins strasbourgeois partagés (inSitu n°3 et inSitu n°13), notre étude se focalise sur les dynamiques du vivant : un aspect développé par les sciences biologiques, que ce soit à l’échelle du composteur ou du jardin.
Quelles sont les connaissances incorporées à propos des transformations éventuelles ? Quelles sont les formes de vie associées au compost en gestation et à la terre du jardin ? A quoi servent les petites bêtes du sol ?
L’analyse des savoirs mobilisés par les usagers des sols urbains interroge également sur l’apport de connaissances scientifiques pour mieux faire avec la nature.
Article complet et Auteurs
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Sandrine Glatron, Directrice de recherche, Université de Strasbourg-CNRS, Laboratoire LinCS UMR7069
(sandrine.glatron@misha.fr)
Véronique Philippot, chercheuse en ethnobiologie, bureau d’études Naturum Études & laboratoire LinCS (naturumetudes@gmail.com)