Lorsque l’on parle de nature, on pense à la biodiversité animale et végétale plutôt aérienne ou aquatique. Il est bien rare que l’on se réfère à ce qui peuple le milieu opaque des sols. L’ignorance de ce milieu est plus grande encore en ville où vivent 80% de nos concitoyens des pays industrialisés.

Pourtant, au « naturel », les sols assurent des fonctions essentielles à la vie sur terre : ils régulent le cycle de l’eau, sont parties prenantes dans le cycle du carbone, ont une part importante dans les cycles végétatifs et les chaines trophiques. Ils abriteraient 75% de la biomasse terrestre ; et 26% des espèces connues y vivent (FAO et Selosse). Pour autant, on les connait bien mal : ils sont considérés comme la troisième frontière biotique après les fonds abyssaux et la canopée des forêts équatoriales.

Depuis 2018, Solenville fait avancer la connaissance de la biodiversité des sols vivants urbains grâce à son programme de recherche participative.
Afin de mettre en oeuvre ses vocations, Solenville multiplie les actions auprès des citadins : ateliers, conférences, prélèvements…

A travers cela, la connaissance faunistique des sols vivants urbains Strasbourgeois se développe mais les participants montent aussi en compétence sur les problématiques liées au sol.

L’ensemble de ces connaissances permet d’être un appui aux politiques publiques urbaines environnementales de l’Eurométropole de Strasbourg.

Article complet et auteurs

Pour télécharger l’article complet : InSitu n°36 – Solenville

Découvrez le groupe Nature en ville

Sandrine Glatron, LINCS UMR7069 CNRS / Université de Strasbourg (sandrine.glatron@unistra.fr)
Florian Franck-Neumann, animateur Solenville (contact.solenville@gmail.com)